Vous prévoyez de voyager en avion avec votre bébé ? Pas de panique, il vous suffit d’une bonne organisation pour réussir son baptême de l’air. L’âge minimum requis, les meilleures conditions de vol, les précautions à prendre, les préparatifs et les astuces… Voici tout ce que vous devriez connaitre pour passer un super voyage !

 

Le choix du trajet, réfléchissez-y bien !

Les vols avec escales tentent souvent les parents, histoire d’économiser un peu sur les prix, mais cela pourrait vous jouer de mauvais tours. Lorsque vous voyagez avec votre bébé, vous devez effectivement inclure la durée d’attente dans l’aéroport et celle des escales dans le temps total du voyage. On ne vous apprend rien en vous disant que les touts petits ne sont pas les rois de la patience ! De plus, ils pourraient facilement se fatiguer, ce qui ne sera pas toujours à votre avantage selon le caractère de votre bout de chou.

En vous basant sur ce dernier critère, préférez les escales de moins de deux heures pour réduire le temps d’attente au maximum, ou au contraire celles de très longues durées pour distraire votre petit hors de l’aéroport. Le vol de courte durée est évidemment le plus conseillé, mais là encore, tâchez de bien choisir entre un vol du matin et celui du soir. Dans le premier cas, votre bébé est en pleine forme tout comme les autres passagers qui seront moins grincheux en cas de bêtises. Dans le second cas, vous pouvez espérer que votre petit dorme pendant tout le trajet. Mais le cas échéant et en le connaissant mieux que quiconque, sachez que vos voisins, également fatigués, seront moins cléments. Eh oui !

Une astuce pour réduire les temps d’attente : n’embarquez qu’au dernier moment même si la compagnie offre la priorité aux familles avec enfants en bas âge. Cela vous permettra d’éviter que votre bout de chou s’impatiente dans le petit espace de l’avion avant le décollage.

 

vol avec bébé

 

L’âge minimum de bébé et les formalités indispensables

En France, vous pouvez déjà voyager en avion avec un bébé âgé de 2 à 15 jours selon la compagnie. Vous devez cependant vous informer auprès de votre pédiatre, notamment s’il est né prématurément. Dans la majorité des cas, tous les médecins recommandent de n’effectuer un baptême de l’air qu’après une période minimale de 15 jours suite à la naissance, lorsque les premiers vaccins ont bien été administrés.

Côté formalités, il vous suffit de présenter une carte d’identité (valable 10 ans) de votre petit pour un voyage dans le continent européen. Pour les autres pays, vous devez fournir un passeport (valable 5 ans) à préparer au moins 1 mois et demi avant votre départ.

> À lire : Obtenir les papiers d’identité pour un bébé ou enfant en bas âge

Concernant les frais, les bébés de moins de 2 ans voyagent généralement gratuitement sur vos genoux (à vérifier auprès de votre compagnie au moment de la réservation), mais prévoyez des taxes d’aéroport.

Si vous choisissez de lui attribuer une place individuelle en utilisant un siège auto, vous paierez le tarif enfant, généralement réduit de 10 à 30% par rapport à celui d’un adulte.

 

Le sommeil pendant le vol

Comme tous les parents le savent, se préoccuper du bien-être de son bébé fait toujours des vacances. Et cela est aussi valable dans l’avion. Prenez donc beaucoup d’avance dans vos préparatifs. Dès la réservation et lors de l’enregistrement, par exemple, ne manquez pas d’informer que vous voyagez avec un enfant en bas âge. On pourra alors vous proposer un hamac, une nacelle ou même un lit, surtout pour les vols long-courriers. Ces berceaux fournis sont réservés aux bébés de moins de 80 cm et jusqu’à 11 kg selon les cas.

Ils sont suspendus dans des emplacements spéciaux dans l’avion, alors vérifiez toujours si les places correspondantes sont disponibles au moment de réserver vos billets. Vous avez même intérêt à vous présenter à l’aéroport avant le début de l’enregistrement afin d’être sûr d’avoir une nacelle. Certaines compagnies attribuent effectivement d’office les berceaux aux tout petits bébés dans l’avion. Sinon, un porte-bébé ou une écharpe de portage vous seront également d’une grande utilité pour que votre petit dorme confortablement dans l’avion.

Sachez que la climatisation est activée en permanence dans un avion. Par conséquent, choisissez des vêtements adaptés : vêtements chauds et confortables, bonnet, petite couverture, lange, etc. Une astuce qui peut marcher est de sauter une sieste pendant les escales ou lors de l’attente dans l’aéroport afin que votre petit s’endorme facilement dans l’avion. Mais attention ! Cela dépend principalement du caractère de votre bébé lorsqu’il saute une sieste. Certains enfants pouvant effectivement être particulièrement difficiles quand ils ne sont pas assez reposés…

 

La nourriture à bord

L’eau pour les enfants en bas âge et les biberons ne sont pas distribués dans la plupart des avions. Pensez donc à emmener tout le nécessaire pour votre bébé (biberon, eau, lait infantile, petits pots…), y compris ses médicaments, à condition de présenter l’ordonnance. Certaines compagnies fournissent également de petits pots ou des repas spéciaux pour enfant.

À bord, le biberon ou les repas peuvent être réchauffés au bain-marie, mais il n’y a pas de micro-ondes. Il sera donc nécessaire de s’y prendre quelques minutes à l’avance, afin d’anticiper les besoins de l’enfant. Les hôtesses peuvent s’en charger, mais vous pouvez aussi emporter un sachet de maintien au chaud dans le cas où votre bébé a faim lors du décollage ou de l’atterrissage, lorsque le réchauffage est déconseillé.

Aussi, les retards sont assez fréquents lors d’un voyage en avion. Pensez alors à emporter le plus de lait, de couches, de lingettes et de vêtements de rechange possibles pour mieux vous préparer aux imprévus.

 

Décollage et atterrissage rime avec… mal aux oreilles !

Tous les parents redoutent surtout le décollage et l’atterrissage de l’avion, car la différence de pression due au changement d’altitude peut faire mal aux oreilles des bébés. Pour éviter que le vôtre n’ait peur et pleure, vous pouvez l’allaiter, lui donner le biberon ou sa tétine. Il est à préciser qu’il peut ressentir le mal aux tympans même s’il est endormi.

Une tétée toutes les 2 ou 3 minutes suffira pour aider le petit à se décompresser, mais évitez les biberons savoureux qui l’inciteront à boire trop vite et qui peuvent provoquer des vomissements. Si votre bout de chou souffre d’une otite ou est enrhumé, pensez à consulter un médecin avant d’embarquer pour qu’il prescrive des antidouleurs locaux ou d’autres médicaments à cet effet. Et si son nez est un peu bouché avant l’atterrissage, nettoyez-le avec du sérum physiologique disponible à bord, en n’oubliant pas d’en demander à l’avance.

 

Comment gérer le décalage horaire ?

Le décalage horaire est aussi frustrant pour les petits que pour les adultes. Heureusement, cela n’atteint pas encore les bébés de moins de 7 mois dont l’horloge interne n’est pas encore très mature, et de ce fait, ne risque pas d’être perturbé par le chamboulement du cycle jour/nuit. Pour les autres, le nouvel horaire sera assimilé au bout de 48 heures, parfois bien plus rapidement que par un adulte.

Vous n’aurez donc pas à décaler les heures de sommeil avant le départ. Mais préparez-vous à ce que votre bout de chou se réveille plus tôt que d’habitude une fois arrivé à destination. Dans ce cas, vous n’aurez qu’à essayer de le rendormir avec une tétée.

 

Le temps d’attente à l’aéroport et lors des escales

Rappelons-le, vous (en tant que maman) êtes la plus à même de connaitre parfaitement le comportement de votre bébé peu importe l’heure et où vous vous trouvez. Il vous suffit donc de trouver toutes les parades pour mieux gérer le temps d’attente dans l’aéroport et lors des escales. Après avoir choisi le type de trajet (direct ou avec escales), il est temps de faire en sorte que votre petit soit à l’aise avant l’embarquement.

Première astuce : renseignez-vous sur l’usage d’une poussette à l’aéroport puisqu’elle vous sera d’une grande utilité aux heures de sieste ou de la petite promenade. Certaines compagnies aériennes permettent aux parents d’utiliser la poussette jusqu’au pied de l’avion, d’autres la mettent en soute. Dans ce cas, vous devrez prendre toutes vos dispositions pour bien gérer la situation pendant les transferts et/ou à l’arrivée. Pour cela, pensez à l’écharpe de portage ou au porte-bébé. Certaines compagnies aériennes autorisent les parents à emmener la poussette à bord et à la placer dans le coffre à bagages ou sous votre siège. Informez-vous dès la réservation si la poussette est considérée comme un bagage encombrant et si son poids est intégré ou non dans celui de vos bagages.

Deuxième astuce : voyagez à deux autant que possible. Si votre enfant peut déjà marcher, il est inutile de le porter ou de le mettre dans une poussette, sauf s’il est assez actif. De cette façon, l’un peut faire la queue à l’enregistrement pendant que l’autre distrait le petit. Comme tout parent le sait, un enfant qui marche, qui court, qui fait la grenouille, qui marche à cloche-pied, bref qui joue beaucoup sera assez fatigué pour rester calme une fois dans l’avion.

Les aéroports sont d’ailleurs dotés de larges espaces, et même des aires de jeux dans certains endroits pour qu’il puisse s’amuser en toute liberté. Et vous avez déjà compris ce qu’il vous reste à faire lors des escales de longues durées : vous pouvez emmener le petit en dehors de l’aéroport pour découvrir de nouvelles choses. Lors du contrôle de sécurité en revanche, vous devez tous être présents. Néanmoins, la plupart des compagnies vous proposeront une file prioritaire.

 

Et une fois dans l’avion, ça se passe comment ?

On arrive à l’étape cruciale du vol. Tous les bébés et enfants ne sont pas réputés pour leur patience, ils ne peuvent pas rester inactifs pendant une longue durée. Vous devez donc tout prévoir pour occuper votre bébé pendant le trajet. Vous aurez bien sûr de la chance si votre petit est un gros dormeur ou que vous aviez pu tout mettre en œuvre pour l’endormir (fatigue physique, vol de nuit, sieste décalée, etc.).

Le cas échéant, pensez à emmener beaucoup de jouets et de livres, et si possible, achetez-en des neufs. L’astuce ? Présentez-les un à un de manière à ce qu’un jouet puisse au moins le distraire pendant un laps de temps. Une autre astuce est d’opter pour un siège placé dans l’allée pour que vous puissiez vous déplacer facilement avec votre bout de chou sans déranger les autres passagers. Une balade le long de l’allée permettra à votre bébé de se dégourdir les jambes, de découvrir de nouvelles choses et d’autres gens, surtout les autres enfants à bord.

Un conseil très important : évitez les jeux ou jouets bruyants qui dérangent les autres passagers. Évitez également les jouets qui peuvent se séparer en plusieurs pièces au risque de devoir passer votre vol à les chercher durant tout le voyage.

Pour changer votre bout de chou, tous les avions disposent d’une table à langer dans les toilettes, mais l’espace est souvent assez confiné. Pensez donc à emporter un tapis étanche et un sac à langer, mais choisissez les plus pratiques qui permettent d’atteindre facilement les couches et les autres affaires indispensables. Enfin, n’oubliez pas votre petite trousse à pharmacie où vous mettrez un calmant (en cas de poussée de dents), un thermomètre et les autres médicaments de circonstance.

 

Pour conclure, gardez en tête le fait que la sécurité et le bien-être de votre enfant sont les éléments primordiaux de ce premier vol, évitez donc de stresser si vos voisins vous regardent dès que votre bébé fait des siennes (situation hélas courante), ou s’ils se permettent des remarques. Plutôt que de nourrir la gêne, vous pourrez ainsi vous focaliser sur ce qui ne va pas et y remédier rapidement.

 


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