Le lait est l’aliment clé des bébés, il est capital dans leur développement. Mais l’offre proposée est tout bonnement immense, vers lequel se tourner parmi les 160 disponibles sur le marché ?

Le lait 1er âge (de zéro à six mois)

En l’absence de problème de santé, le choix du lait n’a pas une grande importance. Tous les laits infantiles suivent une réglementation très stricte. Ils sont issus du lait de vache, remanié pour s’adapter aux besoins du nourrisson. Principal objectif : limiter la teneur en protéines, un des possibles facteurs d’obésité infantile. Ils sont par ailleurs enrichis en vitamines, minéraux et acides gras essentiels, indispensables au développement du cerveau du bébé. Enfin, le lait infantile comprend 88% d’eau, déjà contenue dans les préparations liquides ou à ajouter dans les préparations de lait en poudre instantanées.
Les laits liquides sont disponibles en briquettes ou dans des biberons jetables. En plus de leur facilité d’utilisation, ils permettent d’éviter les erreurs de dosage et, donnés à température ambiante, ils sont donc mieux tolérés. Ils ne présentent donc que des avantages, mis à part leur prix et le manque de variété qui n’est pas encore celle des laits en poudre, de loin les plus répandus sur ce marché.

 

Les laits 2ème âge (de quatre mois à un an)

Anciennement appelés « laits de suite« , ils sont destinés aux nourrissons de plus de 4 mois et jusqu’à 1 an, en complément d’une alimentation diversifiée. Moins riches en protéines que les laits 1er âge, ils apportent vingt fois plus de fer et six fois plus d’acides gras essentiels que le lait de vache demi-écrémé. Ils amènent aussi le calcium, le phosphore et les vitamines nécessaires.

 

Les laits spécifiques

Il faut avant tout suivre les conseils du médecin et éviter de les utiliser en automédication. Parmi les laits 1er et 2ème âge, on retrouve plusieurs déclinaisons de laits adaptés à des besoins particuliers dont voici les principales catégories :

  •     Les laits « confort » et anti-reflux (AR). Il s’agit de laits épaissis, destinés notamment aux nouveau-nés qui régurgitent très souvent.
  •     Les laits hypoallergéniques (HA). Ils sont recommandés lorsqu’un des parents a un terrain allergique prouvé ou, parfois, en relais de l’allaitement maternel lors de l’introduction des premiers biberons.
  •     Les laits pauvres en lactose. Ce sont des laits appauvris en lactose ou des laits fermentés (enrichi de ferments lactiques qui facilitent la digestion), à utiliser dans les cas de diarrhées aiguës pour les enfants de plus de 3 mois, en complément d’un soluté de ré-hydratation.
  •     Les substituts à base de protéines hydrolysées. Ces laits n’ont plus de lactose et sont réservés aux bébés allergiques aux protéines du lait de vache, ou à ceux qui ont eu des diarrhées graves ou survenant avant l’âge de 3 mois.
  •     Les laits aux protéines de soja. Ces préparations n’ont pas d’indication particulière et sont même fortement déconseillées chez le nourrisson. Les boissons végétales (à la châtaigne, aux amandes, etc.) ne sont par ailleurs pas conformes à la réglementation et ne peuvent pas assurer les besoins des bébés.
  •     Les laits pour prématurés. Ces laits sont adaptés aux besoins des bébés qui n’ont pas encore atteint 3,3kg et dont certaines fonctions, digestives notamment, sont encore immatures.

En cas de doute, sachez que le médecin peut toujours vous guider dans le choix du lait, n’hésitez donc pas à vous tourner vers lui.