Plus que de nombreux parents à travers le monde, ceux qui résident en France sont prêts à se sacrifier pour financer l’éducation de leurs enfants. C’est ce qu’a conclu l’étude récente de HSBC.

 

Le 8 juin dernier, HSBC a présenté son rapport d’étude menée par Ipsos, intitulé « Construire pour l’avenir ». Il a été réalisé en ligne au mois de mars/avril 2016 dans 15 pays, et a interrogé 6241 parents en tout, dont 438 français. L’étude a révélé que les parents français préfèrent de loin financer les études supérieures de leurs enfants que d’ouvrir un compte épargne pour assurer leur propre retraite.

étude value of education
Étude  » Value of Education  » réalisée par HSBC.

 

Les chiffres en disent long : si 70% d’entre eux optent pour cette décision (contre 49% des parents dans le monde), 46% seulement choisissent d’emprunter (contre 60% dans le reste du monde). Et pour cause, les études supérieures coûtent encore moins cher en France que dans les autres pays. Aux Emirats-Arabes-Unis par exemple, elles coûtent en moyenne 18.360 USD, contre 5.465 USD (4.924 EUR) pour l’Hexagone.

Toujours selon le rapport de HSBC, la majorité des parents français peuvent donc encore investir correctement sans devoir s’endetter. Comme au Mexique (39%), ils n’ont pas réellement besoin d’épargner, ce qui n’est pas le cas dans certains pays, notamment aux États-Unis (65%) , en Indonésie (90%), en Inde (87%) et dans d’autres États d’Asie du Sud-est. Si la moyenne mondiale est de 67%, ce taux est encore largement inférieur en France (47%).

Autre donnée importante, 79% des parents de la génération Y (moins de 34 ans) contre 52% des parents plus âgés planifient déjà les études de leurs enfants, et ce dès leur petite enfance (avant même l’entrée au primaire). Mais quel que soit leur tranche d’âge, 42% d’entre eux sont d’accord sur un point : il faut prioriser leur épanouissement personnel en les orientant avant tout vers une profession qui leur plait. Le salaire et la sécurité de l’emploi viennent après, avec respectivement 35% et 34% des parents interrogés, ce qui n’est pas le cas chez les Anglo-saxons.